mardi 29 novembre 2011

EN FLÂNANT DANS LES RUELLES D'AUBENAS


Partir flâner dans les rues, sans scénario ; les jambes et les yeux. Les jambes pour arpenter lentement les trottoirs, l'air penseur du mec cool qui piste les devantures des boutiques, s'arrête sourire en coin, regard moqueur comme un jugement sans appel pour une pauvre paire de godasses déplaisante car à la mode. Les yeux pour scruter sans le dire les gens pressés qui ratent ces moments délicats d'un clochard qui s'épuise à mendier son vin quotidien ; cette vieille dame dont le manteau d'une autre époque balaie le pavé ; ces jeunes bariolés qui se trompent de saison ; et les cons, les cons sans idées qui parlent depuis le lever du jour, toujours au même emplacement, répétant les échos des comptoirs sur les trottoirs de leur ennui.
Regardez et écoutez ces vieilles façades des ruelles d'Aubenas, qui parlent d'un autre temps, en noir ou en couleur :



lundi 28 novembre 2011

PAYSAGE ARDECHOIS A AUBENAS


Dans le sud du département de l'Ardèche la ville d'Aubenas  domine la plaine où coule une rivière, l'Ardèche avant de parcourir ses fameux défilés ; et du château, en haut des ruelles, aux anciens remparts, la vue s'étend loin et sur un panorama de 180 degrés. Ce jour là c'était ciel chargé de mauvaise humeur, un ciel triste de 11 novembre ; seul un filet de lumière distillait parfois quelques timides couleurs sur l'étendue morose. Ci-dessous une photo coté Vals-les-Bains.
Et comme disait un guide de ma connaissance (c'était dans une autre vie, pas ici) avant de débuter la visite touristique commentée :  "Derrière moi : rien.    A ma droite : rien.        A ma gauche : rien.    Devant moi : rien.      Sur ma tête la casquette où déposer vos pièces à la fin de la visite.      En avant marche ...".




Et en noir et blanc pour faire aux couleurs dominantes et actuelles de notre patrie.

dimanche 27 novembre 2011

DELIRES SUR LA CRISE FINANCIERE


Il est dit que :"Le lecteur est autorisé à rire ou a pleurer selon son humeur et même à passer à autre chose."
Avant. C'était la fête. Le gavage des  idolâtres jamais repus de ce bon et bel argent bien frais ou bien noir, c'était selon. Tout était matière à faire du fric rapidement, au rythme de l'intelligence informatique. Spéculer sur du vent pour s'empiffrer de gains; au besoin transformer la chair de l'homme en bouclier fiscal pour enrichir les riches. Et jamais condamnés. Arrogance et suffisance sont les mamelles de la finance. Et de ses princes vampires toujours satisfaits d'affaiblir un peu plus les états et la démocratie.
Et ça durait. Ca durait depuis que l'homme avait compris la puissance que donnait la finance dans la cité. La malédiction du fric roi qui venait du fond des âges aujourd'hui tombait sur les têtes couronnées par une farouche et cupide volonté de finir par tout posséder. Laissant la planète sans un sou, pour ceux qui avaient travaillé plus pour gagner plus. Sans rien pour les "sans" : les sans boulot, les sans abris, les sans papiers enfin tous les sans de la galaxie. Et aussi ceux qui vivent chaque jour nouveau comme une galère sans nom. Pareille à la misère des gueux des temps sombres.


C'était la fête. Le jour était la nuit et le nuit était  le jour.


Puis la nuit pris le pas sur le jour et étendit son règne sur les spéculateurs qui nous plumaient.


Tous ceux qui possédaient pour seul droit celui de regarder, unique folie accordée à leurs jours sans écarts, baissaient la tête quand passait l'homme-pantin agité qui valait 500 milliards de dette : "Mange et dort mais surtout ne t'avise pas de penser".
Dure réalité qui devait, par les promesses sournoises et trompeuses ressassées de ce sauveur, seigneur en politique et chef de notre contrée Gauloise, finir dans l'oubli du temps quand  l'heure fut venue pour la populace de récolter les fruits de sa naïve croyance.




Un jour ce délire capitaliste qui avait mangé la planète, qui rongeait les derniers souffles d'humanisme, mais en restait-il vraiment, conservés au fin fond de l'âme des financiers spéculateurs, s'emballa en une folle spirale, les entraînant sur les vents stellaires à la rencontre de leurs copie au papier carbone. Il se joua un Requiem en requin majeur. Mais personne ne pleura.




Ce sont les délires de et sur la crise financière qui touche chacun de nous. Enfin presque... Ce sont aussi les miens ... de délires. Et ça fait tellement du bien de délirer... De penser qu'en 1789 Maximilien  Robespierre n'avait peut-être pas radicalement tort. Même s'il est rare que l'histoire repasse les plats...
Apprends par coeur ces mots sortis tout droit de ma modeste expérience et par ma plume parfois bégayante mais toujours honnête :
"Mord la main qui te caresse car la caresse est le pire instrument de ton asservissement".

vendredi 25 novembre 2011

LE CHATEAU de MEYRAS en ARDECHE dit CHATEAU de VENTADOUR










Point de cours d'histoire sur ce chantier colossal qu'il est indispensable de visiter pour comprendre et imaginer la masse des travaux de reconstruction et de préservation menés depuis 1969 par Pierre et Françoise POTTIER  et des jeunes bénévoles accueillis chaque été.
Ce château est situé à 15 Km d'Aubenas sur la commune de MEYRAS.




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mercredi 23 novembre 2011

A VOGÜE dans le SUD de L'ARDECHE, BALADE SANS ECLAIREUR (2)


Trêve de sentiments, là c'est du dur, du maousse costaud qui a traversé les siècles malgré les boulets des canons de toutes les batailles organisées sur ces terres seigneuriales. Malgré aussi les conneries perpétrées par nos dernières générations d'humains dits "très" modernes ; mais ça c'est une autre histoire. En fait seulement un grand merci sans médailles ni discours à ces quelques uns et unes qui savent lire notre histoire sur ces pierres et sans bruit protéger malgré les outrages ineffaçables les moignons branlants de ces pages de vie locale.
Pour voir la 1ère partie CLIC ICI

Vitraux de l'église de Vogüé.
L'ancien moulin à blé sur la rivière Ardèche à Vogüé.

Les ruines de la tour de l'Esparra à Vogüé. Demeure des seigneurs ou des notables
permettant de maintenir leurs droits sur le passage du gué de la rivière ou de
 l'utilisation du moulin à blé.
La terrasse d'un restaurant en sortie du village de Vogüé.

mardi 22 novembre 2011

LES RUELLES RACONTENT DES HISTOIRES


                 Pour entrer dans le domaine des rêves ce peut être au hasard d'une porte sans âge flanquée d'un heurtoir rouillé.
                Comme entendre une histoire confuse qui s'est produite hier ou bien un autre jour. Qui sait combien de passés attendent cachés derrière les tentures poussiéreuses des grandes pièces silencieuses. 
                Combien d'esprits toujours amarrés à leur ancienne vie ne veulent pas quitter ces lieux lugubres qu'ils connurent éclairés de chandelles grelottantes quand les manants claquaient leurs sabots sur les pavés des sombres ruelles.



samedi 19 novembre 2011

VOITURES ANCIENNES : LA RENAULT Type AX (1)


                                               La Renault Type AX (1908-1914)


C'était un temps nouveau. Le début du XXè siècle, l'ère de l'automobile prenait place par une révolution pacifique malgré l'apparition de nouvelles nuisances et pollutions.
En ces premières années du 20è siècle, Louis Renault qui souhaite mettre de l'ordre dans le bas de gamme de la marque présente la première voiture de grande diffusion construite sur la base du châssis de l'AG (les Taxis de la Marne). Un moteur bi-cylindre de 8 chevaux qui permet d'atteindre la vitesse de 71 km/h en troisième (prise directe). Vu l'état des routes (?) de l'époque ce devait être plus que raisonnable.
La Renault AX simple et populaire est utilisé par les taxis de Londres et Paris. Elle restera presque inchangée jusqu'en 1914.
Pour l'anecdote rappelons que les "Brigades du Tigre" en étaient équipées.


Ce véhicule de collection appartient à la famille LEYRONAS. Il était présent le 18 septembre 2011, dans le cadre des journées Européennes du Patrimoine, au sein de  l'Exposition de véhicules anciens organisée par l'Auto Rétro Club d'Aubenas dans le parc thermal de Vals les Bains en sud-Ardèche. (CLIC ICI pour voir le site de l'Auto Rétro Club).




vendredi 18 novembre 2011

UN SYMPATHIQUE "MONSTRE" HAUT SUR PATTES


Pour nous c'est une araignée aux pattes si excessivement longues qu'elles nous semble un monstre en modèle réduit ; réaction de recul pour beaucoup devant cet opilio parietinus, un opilion plus connu sous le nom de "faucheux" ou "faucheur" qui appartient à la classe des arachnides, telles les araignées. Mais ce n'est pas une araignée. Il ne tisse pas de toile et à tendance à perdre des pattes à la moindre dispute. Ne soyez pas étonnés de croiser un faucheux avec cinq ou six pattes seulement.
Celui que j'ai serré de prêt pour cause de photo n'a pas semblé m'en vouloir. Très décontracté il a repris sa déambulation sur les fleurs sèches, à la recherche de son repas du soir. 
Totalement inoffensif il n'attaque donc pas les humains (?) ; il ne mord ni ne pique. Pas de venin.
Laissons ces petites bestioles vivre leur existence car elles ne nous causent vraiment pas de désagréments. 



jeudi 17 novembre 2011

DANS LES RUELLES D'AUBENAS (07) APRES LA PLUIE


Après la pluie, quand la brume se lève sur les collines, les jardins de la ville offrent leur végétation d'automne aux maigres rayons d'un soleil déclinant.




Les palmiers d'une ruelle à l'écart de la foule présentent leurs grappes de baies.
 Un Plaqueminier ou kaki produit des fruits nommés kakis de couleur rouge orangé. Il sont comestibles et se cueillent à maturité, presque blets. Vous désirez une bonne confiture, CLIC ICI.           Ou des recettes, CLIC ICI.
Le kaki de la photo est un bel arbre qui offre des branches chargées de fruits. Il est encore trop tôt pour les cueillir.



mardi 15 novembre 2011

A VOGÜE dans le SUD de L'ARDECHE, BALADE SANS ECLAIREUR


A VOGÜE en sud-Ardèche il n'y a pas que le rivière et ses canards. Le village, vieilles pierres qui savent encore se mettre en valeur, est un régal pour une promenade. Sentimentale ou pas, à vous de voir et d'en exploiter toutes les subtilités le long des ruelles étroites.
Pour voir d'autres photos de Vogüé sur ce blog CLIC ICI.    ET ICI.    ET ICI     ET ICI.    ET ICI.


VOGÜE (Ardèche) La rue des Puces, une des rues les plus étroite de France.